POWERbreathe et l'Aviron

L'entraînement de la musculature inspiratoire à travers le POWERbreathe améliore le rendement dans l'Aviron.

Dans le temps, il était considéré que le rendement physique n'était pas limité par la ventilation ou par la fonctionnalité des muscles respiratoires. Par contre, l'existence de fatigue des muscles respiratoires après des exercices de longue durée, de même que les exercices très intenses de courte durée, a supposé que la musculature respiratoire était aussi impliquée dans le rendement.

C'est de là qu'ont commencé à se développer différentes études de recherche tentant de démontrer l'influence ou non de la fatigue des muscles respiratoires sur le rendement et le comportement après un entraînement spécifique de la musculature respiratoire.

Parmi les nombreuses études, certaines d'entre elles sont référées spécifiquement à l'aviron. L'Aviron est un sport de base aérobique dans lequel intervient un très haut pourcentage de la masse musculaire, et pour lequel les volumes respiratoires sont également très élevés. C'est si vrai qu'en catégorie absolue d'aviron, c'est là où se registrent de moitié les valeurs les plus élevées de volume minute respiratoire, trouvant fréquemment des volumes au dessus de 200 litres/minute.

L'entraînement des muscles inspiratoires grâce à l'utilisation du POWERbreathe produit une augmentation de la force de la musculature respiratoire, de même qu'une plus grande efficacité respiratoire, ce qui entraîne une amélioration du rendement dans différentes activités et aussi spécifiquement dans l'Aviron.

Cette amélioration sur le rendement du rameur avec l'utilisation du POWERbreathe a été prouvée dans différentes études publiées dans des revues scientifiques.

Une étude a été réalisée par Volianitis et col., avec 14 rameurs de compétition (féminines) qui ont été divisées en 2 groupes, dont un formait le groupe de contrôle et l'autre qui réalisait de façon supplémentaire, un entraînement respiratoire consistant en 30 respirations à travers le POWERbreathe, 2 fois par jour. Ainsi, il a été prouvé, après 11 semaines, une amélioration significative, se traduisant par une meilleure puissance développée sur un test de 6 minutes, réalisé sur un ergomètre Concept II, dans un moindre temps, sur un test virtuel de 5000 mètres, et dans une moindre dyspnée d'effort ou fatigue de la musculature respiratoire. Sur le graphique ci-joint, on observe l'évolution des 2 groupes sur le test de 6 minutes, en utilisant dans ce cas la distance théorique parcourue. Les différences sont statistiquement significatives.

Entre les deux études publiées, on ne fait pas seulement référence à l'entraînement respiratoire moyenne durée, mais aussi à quelques études qui démontrent une amélioration du rendement du test type des 6 minutes réalisées sur ergomètre, avec l'intégration d'un échauffement respiratoire avec le POWERbreathe, en plus de l'échauffement spécifique habituel. Sur le graphique ci-joint, on observe les données de puissance sur le test de 6 minutes, en comparant un échauffement submaximal (SWU), un échauffement spécifique d'aviron (RWU) et un échauffement spécifique d'aviron en même temps qu'un échauffement de la musculature respiratoire avec le POWERbreathe (RWU+POW). Dans ce cas aussi, l'amélioration de la puissance moyenne développée sur ergomètre est statistiquement significative, étant de 1,2% par rapport à l'échauffement spécifique de l'aviron (RWU). Bien qu'il n'apporte pas de grande amélioration en termes quantitatifs, il n'y a aucun doute sur le fait qu'il puisse représenter la différence entre le succès et l'échec sur un test de compétition réelle.

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