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Entraînement Proprioceptif avec Pielaster

Prix: 60,50 Euros TTC
Transport Non-Inclus

Quels types d'exercices, classés par intensité croissante, peuvent être réalisés avec le Pielaster ?


  • Développement de la mobilité sans charge additionnelle. Ce sont des exercices simples qui doivent être réalisés dans les premières phases de récupération d'une lésion sérieuse du pied ou de la cheville, comme une entorse de degré II ou III ; on commencera d'abord par des exercices de flexion-extension sans charge (à réaliser assis en nous entraînant avec le Pielaster), des mouvements latéraux (inversion-éversion) sans charge également, pour finir par des mouvements de circumduction interne et externe, sans charge.
    Ce type d'exercices peut être réalisé avec un seul pied (gauche ou droit) ou les deux en même temps.
    Une fois que ces exercices pourront être réalisés sans douleur, on pourra passer à la phase suivante qui comporte des exercices avec charge.

  • On commence par des exercices de flexion-extension avec charge; au début, en s'appuyant sur les deux pieds et de manière symétrique. Ainsi, le pied sain sert d'appui et d'aide au pied atteint. Au début aussi, on essaiera de réaliser les exercices dans un endroit où on peut s'appuyer avec les mains pour plus de sécurité.
    Les premiers mouvements à réaliser sont de flexion-extension, sans forcer au début ; au fur et à mesure que la flexibilité augmente, on pourra "forcer" un peu plus.
    Le degré de difficulté suivant consiste à réaliser les mêmes exercices de flexion-extension avec un léger fléchissement du genou.
    Et pour compléter cette phase, on réalise les exercices de flexion-extension en pliant les orteils, comme si on les utilisait pour attraper quelque chose.

  • Introduction des exercices d'inversion-éversion avec charge; il s'agit de mouvements latéraux de la cheville, qui doivent être entrepris avec énormément de précaution car dans la plupart des entorses de la cheville, les ligaments latéraux sont touchés.
    Pour commencer, on réalisera des mouvements latéraux plus ou moins "purs", de manière à ne pas les mélanger à des exercices de flexion-extension.
    Le fait que le Pielaster se compose de deux pièces et que chaque pied ait un appui différent, permet l'exercice parallèle des deux pieds (par exemple le mouvement latéral interne du pied gauche en même temps que le mouvement latéral externe du pied droit), ou le même exercice avec les deux pieds (mouvement latéral externe du pied gauche et mouvement latéral externe du pied droit, une combinaison impossible à réaliser avec le reste des plateformes d'équilibre).
    On s'exerce avec ce type d'exercices jusqu'à les maîtriser complètement et qu'ils ne produisent aucun type de gêne pendant la réalisation ni fatigue musculaire postérieure.

  • Introduction des exercices de circumduction. Il s'agit ni plus ni moins de combiner les mouvements de flexion-extension aux mouvements de latéralité. Dans ce cas aussi, on commencera les exercices avec les deux pieds simultanément, et comme nous le disions dans le paragraphe précédent, le Pielaster permet de réaliser un mouvement parallèle ou symétrique avec les deux pieds; autrement dit, un mouvement de rotation interne des deux pieds (symétrique) ou un mouvement de rotation interne pour un pied et de rotation externe pour l'autre (parallèle).

  • Exercices avec Charge. Jusqu'à présent, le stress produit sur notre musculature provient de la résistance opposée par notre propre poids pour maintenir l'équilibre de notre corps.
    Pour augmenter la difficulté de l'exercice, nous pouvons par exemple réaliser l'entraînement en ajoutant une charge : haltères, ceintures ou sac à dos lestés. De cette façon, nous exigeons davantage de force à la musculature pour maintenir l'équilibre. En même temps que nous favorisons l'équilibre corporel, nous fortifions la musculature impliquée dans l'équilibre, ce qui en soi entraîne une amélioration.

  • Saut aux Pielaster. Pour ajouter un degré de difficulté à l'entraînement proprioceptif avec le Pielaster, on peut réaliser de petits sauts, avec la réception du saut sur la plateforme d'équilibre des 2 Pielaster. Ce type d'exercice ne pourra être réalisé qu'une fois maîtrisés et assimilés les exercices précédents, car cet exercice est assez stressant et pourrait même provoquer chez un individu non préparé une rechute dans l'évolution de la récupération. Au début, le saut doit se faire à une distance très courte pour ne pas créer un stress excessif, puis on augmentera progressivement cette distance.

  • Le degré de complexité suivant consiste à réaliser les exercices précédents avec, en plus, les yeux fermés.
    Le maintien de l'équilibre, aussi bien statique que dynamique, se fonde sur l'intégration de signaux qui arrivent au système nerveux depuis 3 origines bien différenciées, qui sont : les stimuli visuels, les stimuli vestibulaires et les stimuli proprioceptifs. Une fois reçus tous les signaux, le système nerveux émet d'autres stimuli afférents (vers différents muscles, organes, etc.) afin de maintenir l'équilibre.
    Logiquement, si on limite l'apport de stimuli au système nerveux (dans le cas présent les stimuli visuels, puisque nous fermons les yeux), nous forçons son fonctionnement et le poussons à faire appel aux signaux vestibulaires et proprioceptifs pour maintenir l'équilibre.
    Par conséquent, la réalisation des différents exercices indiqués auparavant avec les yeux fermés comporte une augmentation importante de la complexité et représente donc un échelon supplémentaire dans la progression de la difficulté des exercices.

  • Un autre degré de difficulté des exercices destinés à l'amélioration de l'équilibre corporel et à la prévention de lésions consiste à réaliser les exercices sur un seul pied. L'appui sur un seul pied réduit de manière importante le polygone de sustentation (zone par laquelle doit passer la verticale du centre de gravité de l'organisme pour qu'il y ait équilibre), surtout si on considère que pour réaliser des exercices avec le Pielaster et avec un seul pied, le polygone de sustentation est une zone beaucoup plus petite que la zone du pied ; ainsi, nous ajoutons encore de la difficulté aux exercices et continuons à progresser.

  • Saut au Pielaster. Cet exercice est similaire à celui du Saut aux 2 Pielaster ; la différence est que la réception se fait seulement sur un pied, en alternant les deux pieds. La difficulté réside dans la distance du saut qui, logiquement, doit être très courte au début; on l'augmentera progressivement au fur et à mesure qu'on assimile la technique.

  • Jusqu'à présent, il n'y a pas eu d'interférences externes dans la réalisation des exercices avec le Pielaster, mais si nous voulons continuer à progresser, la difficulté d'exécution nous sera apportée par l'introduction de ces interférences externes. Lorsque nous parlons d'interférences externes en entraînement proprioceptif, nous nous référons à:
    Charges directes, qui peuvent être appliquées par d'autres personnes (contacts ?de force variable- d'autres personnes qui rendent plus difficile le maintien de l'équilibre).
    Charges indirectes, produites par un objet que nous devons tenir, frapper,?et qui nous exige un mouvement qui n'était pas prévu au départ. Si, lorsque nous tentons de garder notre position en équilibre sur le Pielaster, on nous lance un ballon que nous devons attraper avec les mains, des charges et des mouvements imprévus se produisent auxquels nous devons faire face pour garder notre équilibre. Et si cette charge indirecte est un ballon qu'on nous lance au pied non appuyé sur le Pielaster pour que nous le frappions, le degré de difficulté augmente considérablement.

Prix: 60,50 Euros TTC
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