Genou
La super spécialisation de la chirurgie orthopédique a élargi les possibilités de choix dans des branches très différentes, comme par exemple la microchirurgie, la colonne, la chirurgie de la main, la substitution prothétique ou l'arthroscopie. L'étude du genou est obligatoire pour tout chirurgien certes, mais cela demande aussi une attention particulière de celui qui oriente son activité professionnelle vers la traumatologie du sport et l'arthroscopie. Le genou a été l'articulation qui a servi pour le lancement de la génération des premiers spécialistes en arthroscopies, et qui par la suite ont continué d'explorer et traiter les lésions de l'épaule, de la cheville, du coude, du poignet, de la hanche et même de la colonne. Cependant, la première expérience du geste chirurgical résolutif a été expérimentée avec la résection d'un fragment méniscal cassé. C'est la première et la plus étudiée, mais pas la plus facile. En réalité, rien ne l'est, même si ça le paraît quand on voit un chirurgien expérimenté en pleine intervention (il a sûrement du passé quelques calamités, toujours en solitude, dans sa salle d'opération, sans références directes d'autres collègues.)
La série d'articles publiés, sans ordre apparent, suit cependant une règle : offrir en premier lieu des thèmes d'intérêt, comme par exemple le choix de la plastie pour la rupture du ligament croisé antérieur, ou le sauvetage de la plastie de Lemaire. Des articles qui font impasse sur les introductions, qui seront progressivement complétés avec tous ceux qui affectent la pathologie articulaire du genou (anatomie du genou, biomécanique, pathologie méniscale, fractures?) et leurs solutions. Nous croyons que c'est enfin le moment d'adapter l'aparté du genou pour avancer dans notre projet, modeste mais ambitieux, et d'offrir une exposition actualisée de ce qui est le plus actuel, de ce qui « bouge » dans le monde de la traumatologie du sport, avec, parallèlement, la publication d'articles qui affectent le reste de l'appareil locomoteur.