Traumatisme Aigu du Genou
L'étude d'un genou récemment blessé est parfois si difficile et parfois si facile, qu'il peut perdre sa condition d'aigu quand finalement on parvient à un diagnostic. La résistance du patient à l'examen ne doit pas être pour autant, un obstacle pour orienter le diagnostic. On a tenté une approche didactique de l'article en exposant le dossier médical d'un explorateur bien orienté sur lequel on peut lire avec une certaine fréquence que les rapports d'urgence ne corroborent pas avec la gravité du genou blessé.
Les données de l'anamnésie, de l'interrogatoire posé laisse le patient s'exprimer sur ses propres sensations et l'interprétation appropriée de celles-ci, oriente souvent le cas et nous aurons ensuite juste à vérifier avec les données de l'exploration, et l'historique.
Affronter le cas du traumatisme aigu du genou, au même moment où le genou vient d'être blessé, est très important. Du diagnostic correct va suivre une exigence de traitement décisif pour le futur de l'articulation et du patient. Par excès, on peut aller à l'encontre du « primum non nocere », causant des agressions inutiles, et par défaut être la cause d'une blessure chronique avec des lésions les accompagnant qui ne devraient pas s'être produites.
Canaliser le genou instable, la rupture du ligament croisé antérieur, ou le différencier d'autres causes d'hémarthroses, comme par exemple la fracture du plateau tibial, est vital pour appliquer un traitement qui, avec le genou déjà évolué, ne sera pas possible.
Il est vrai qu'il existe des pathologies qui ne requièrent pas autant d'urgence de diagnostic, comme une rupture de ménisque, mais la recherche et le souci d'un diagnostic exact est le principe de notre profession. Les données de l'article son le produit de la réflexion d'un médecin avec beaucoup d'expérience, qui, sans aucun doute, vont être appréciés pour leur juste valeurs par des jeunes professionnels.