Hypoxie et Absortion orale de Fer
2005-12-01 ¦ Biolaster
Selon une étude publiée dans le magazine Cell par des investigateurs du Kings College de Londres, l'absorption intestinale de fer Hemo est moyennée par le transporteur HCP1 (heme carrier protein 1) dont la transcription est régulée par l'hypoxie et non par les dépôts de fer. Donc, l'hypoxie suppose une stimulation positive pour l'absorption orale de fer hémo, moyennant l'augmentation de l'activité de son transporteur spécifique (HCP1).
Le fer est un élément très important dans notre organisme compte tenu qu'il intervient dans la majorité des processus d'oxydation-réduction. Il fait ainsi partie de nombreuses enzymes qui interviennent dans la respiration cellulaire, dans le cycle de Krebs, dans l'intégrité cellulaire,...
Le métabolisme du fer englobe des processus d'absorption, utilisation, réutilisation et excrétion, du fer pour que le système se maintienne en équilibre.
Bien que l'excrétion est très petite (entre 1 et 2mg/jour en fonction du sexe), dans certaines occasions l'absorption orale de fer ne parvient pas à équilibrer l'excrétion et se produit une diminution progressive des dépôts de fer : cette diminution des réserves de fer peut donner lieu à des déficits dans la formation d'hémoglobine, activité enzymatique,... donnant lieu à une diminution de la performance physique, principalement dans des tests de longue durée.
Le fer hémo est une source nutritionnelle importante de fer, et maintenant on sait qu'au niveau intestinal il existe un transporteur spécifique pour ce fer qui a été dénommé HCP1 (heme carrier protein 1). Mais en plus de l'identification du transporteur spécifique du fer hémo, Mc Kie et ses collaborateurs ont objectivé une stimulation positive dans la fonction de ce transporteur avec l'hypoxie et non en relation avec les dépôts de fer comme on le croyait.
Ainsi l'hypoxie se transforme en un stimulant de l'absorption orale de fer hémo, pouvant de cette façon influencer dans la maintenance de l'équilibre des réserves de fer qui se voit spécialement affecté chez les sportifs et chez les femmes.