L'Agence Mondiale Antidopage (AMA) n'interdit pas l'utilisation de l'hypoxie artificielle pour l'amelioration de la performance physique
2006-10-03 ¦ Biolaster
Après un vaste processus de consultation sur l'utilisation des systèmes d'hypoxie artificielle dans le domaine du sport, le Comité exécutif de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) a approuvé la recommandation des comités scientifiques de l'AMA de ne pas ajouter les conditions hypoxiques stimulées artificiellement à la Liste 2007 des interdictions, bien que cette méthode est susceptible d'améliorer les performances.
Le Comité exécutif a approuvé la recommandation des comités scientifiques de l'AMA de ne pas ajouter les conditions hypoxiques stimulées artificiellement à la Liste 2007 des interdictions. Un vaste processus de consultation séparé et parallèle à celui lié au projet de Liste 2007 a été mené au cours des derniers mois à ce sujet.
Les partenaires de l'AMA avaient demandé à l'Agence de lancer ce processus de consultation. Les comités scientifiques et le Panel d'examen des questions éthiques de l'AMA ont ainsi mené un examen approfondi de la littérature scientifique publiée et fait appel aux opinions d'experts internes et externes. Au terme de cette phase de consultation, les comités ont déterminé que l'utilisation des appareils d'hypoxie artificielle est susceptible d'améliorer les performances et est contraire à l'esprit sportif. Ils ont également soulevé un certain nombre de préoccupations sur ses aspects sanitaires, mais ne se sont pas exprimés de manière définitive sur les risques de cette méthode pour la santé des sportifs. Une substance ou une méthode peut être ajoutée à la Liste si elle remplit deux de ces trois critères.
Le Comité exécutif de l'AMA a décidé de ne pas inclure cette méthode dans la Liste 2007, mais a désiré exprimer sa préoccupation qu'en plus de la variation individuelle des résultats selon les cas, cette méthode puisse engendrer des risques pour la santé des sportifs si elle n'est pas utilisée de manière appropriée et sous supervision médicale.
Les membres du Comité ont suggéré que la commission médicale du Comité international olympique (CIO) mène une étude sur l’impact de cette méthode sur la santé des sportifs.